Benoit Apparu, secrétaire d’état au logement, a récemment présenté ses projets pour favoriser la construction de logements neufs dans le grand Paris, en Ile de France. Deux idées : densifier et étendre les zones constructibles.

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La surélévation pour combler les dents creuses

A l’image de Jean-Marie Le Guen (PS), qui plaidait pour la densification de Paris via des constructions sur l’avenue Foch, Benoit Paris souhaite rendre la capitale plus dense. Loin de l’idée caricaturale de M Le Guen, le secrétaire d’état au logement estime qu’il est possible de surélever certains immeubles pour combler des « dents creuses » (des espaces interstitiels entre les immeubles). Au total, il serait possible de construire 466.000 m2 sur les toits de Paris, d’après une étude de Michel Cantal-Dupart. Une emprise énorme souvent compliqué à travailler mais qui pourrait donner lieu à de beaux projets de surélévation et permettre de faire évoluer le paysage urbain de Paris de manière douce et qualitative. Monsieur Jean-Yves Mano (PS), adjoint au maire de Paris pour le logement, tempère ces propos. Pour lui, les projets de surélévation sont compliqués à développer à Paris, en raison de l’opposition fréquente des architectes et des voisins pour les nuisances. Autre frein souvent évoqué : la complexité de développer ces projets de surélévation dans les immeubles en copropriétés, même s’il est dans l’intéret des copropriétaire de réaliser ce genre de surélévation, pour l’argent, le financement de travaux dans les parties communes des copropriétés et les performances du bâtiment.

 

Densifier les zones pavillonnaires et construire sur les berges

Autre alternative à la surélévation pour construire de nouvelles surfaces de logements neufs : construire sur les berges et densifier les zones pavillonnaires. Certaines constructions pourraient ainsi être autorisées dans les zones inondables ou sur des parkings. Enfin, de nouvelles mesures pourrait être prises pour inciter les propriétaires de pavillons à construire sur leur terrain.